Sport homme : comment choisir les chaussures les mieux adaptées ?

Publié le

Sport homme : comment choisir les chaussures les mieux adaptées ?

 

Articulations fragilisées, tendinites, douleurs dans le dos ou les genoux. Des chaussures inadéquates peuvent ruiner votre séance de sport. Alors comment opter pour celles qui conviendront parfaitement à votre pratique ?

1/5

Il est évident qu’on évitera de porter ses crampons de football pour soulever des altères en salle de gym. Mais d’autres subtilités peuvent nous échapper dans l’art de bien se chausser pour le sport. Existant sous toutes les formes, les chaussures peuvent nuire à nos efforts si elles sont mal choisies. Alors comment adopter les mieux adaptées à sa pratique sportive?

Plusieurs critères doivent être pris en compte, à commencer par votre pointure évidemment, le sport que vous pratiquez, votre pronation (c’est-à-dire la direction vers laquelle votre pied bascule juste après avoir touché le sol pendant la course), mais aussi votre poids et l’intensité de votre pratique sportive. Si vous vous entraînez tous les jours, vous pouvez même acheter deux fois la même paire afin de les porter en alternance. On vous conseille d’aller les essayer en boutique en fin de journée car vos pieds et vos chevilles sont généralement plus gonflés.

En ce qui concerne l’usure de vos chaussures de sport, elle dépend de l’intensité de votre pratique, de votre poids mais aussi du sol sur lequel vous vous exercez. Plus vous êtes lourd, plus les sols sont durs, et plus rapidement s’usera votre paire. Afin de garantir les qualités amortissantes de vos chaussures, on vous conseille de les renouveler toutes les 150 heures de pratiques sportives en moyenne.

Course à pied

Les critères les plus importants pour choisir vos runnings sont leur poids et la façon dont elles compensent votre pronation. En fonction de votre façon de vous tenir pendant l’effort, vous pouvez déterminer si vous avez un pied universel (juste après le contact avec le sol, vos pieds restent stables, ne déversant ni vers l’extérieur, ni vers l’intérieur), pronateur (vos pieds déversent vers l’intérieur) ou supinateur (vos pieds déversent vers l’extérieur).

Nike Running Flyknit Lunar3 - 160 € (DR)
Nike Running Flyknit Lunar3 – 160 € (DR)

Contrairement à l’idée reçue, ce n’est pas à l’arrière de la semelle que l’on peut déterminer votre façon de courir (car il est normal de constater une forte usure vers l’extérieur, quel que soit le type de pied) mais bien à l’avant de la chaussure, sollicitée pendant la phase de propulsion de votre foulée. Une forte usure interne indique un pied pronateur, et une externe un pied supinateur.

La bonne paire de running permet de contrebalancer votre pronation afin d’avoir un appui le plus stable possible pendant la course. En boutiques de sport, ce genre d’informations est spécifié sur chaque paire pour que vous puissiez choisir celle conçue pour votre type de pied. Le poids des chaussures, également indiqué, doit être pris en compte en fonction des performances que vous désirez accomplir. Pour la vitesse, choisissez des chaussures légères. Pour l’endurance, privilégiez des chaussures plus lourdes mais plus à même d’amortir votre poids sur la durée.

Athletic Propulsion Labs Joyride - 110 € (DR)
Athletic Propulsion Labs Joyride – 110 € (DR)

Cross Training

Accro au crossfit, aux squats, aux deadlift, aux pussh press, aux burpees et autres noms barbares, vous avez besoin d’une stabilité à toute épreuve. Pour ce type d’activité, vos chaussures doivent donc prendre en compte votre pronation, mais surtout maintenir votre cheville, quitte à être relativement lourdes. Leur semelle ne doit pas être trop épaisse pour que vous puissiez sentir le sol et ainsi avoir une meilleure explosion pour les exercices de saut et d’équilibre.

Nike Free Trainer 5.0 V6 Amp - 120 € (DR)
Nike Free Trainer 5.0 V6 Amp – 120 € (DR)

Musculation

Jouer les gros bras commence par une bonne paire de chaussures. En salle de gym où le sol est dur, on vous déconseille de porter les mêmes baskets que celles de votre jogging du dimanche. Des chaussures aussi légères, conçues pour la course, augmentent vos chances de vous blesser. Dirigez-vous plutôt vers des baskets à semelles lourdes vous garantissant une bonne stabilité pour soulever des poids. Néanmoins, si vous avez déjà des chaussures pour le cross-training, vous pouvez vous permettre de les porter pour la musculation également.

NIKE Ctr 360 Maestri II Fg - 180,00 € (DR)
NIKE Ctr 360 Maestri II Fg – 180,00 € (DR)

Sports sur pelouse

Football, baseball, softball, ou encore rugby. Ces sports sur pelouse nécessitent une bonne adhérence pour ne pas glisser sur l’herbe et mieux gagner. Nous ne serons que trop vous conseiller de prendre des crampons adaptés à votre sport de plein air, voire au type de pelouse que vous foulez (humide ou sèche). Il n’y a pas d’autre secret.

Nike Zoom Cage 2 - 115 € (DR)
Nike Zoom Cage 2 – 115 € (DR)

Tennis et basketball

Étonnamment, ces deux sports bien différents exigent des chaussures semblables. Si on imagine pour le basket des chaussures montantes, il s’agit aujourd’hui davantage d’une mode que d’une nécessité. Sur terre battue comme sur terrain crissant, vous êtes amené à faire beaucoup de déplacements et avez donc besoin d’une cheville bien maintenue par une chaussure lourde. Une chaussure légère augmente vos risques de vous fouler la cheville.

Fizyk R1 leather - 350 € (DR)
Fizyk R1 leather – 350 € (DR)

Cyclisme

Pour optimiser vos performances sportives, on vous conseille de miser sur des chaussures spéciales, dont la semelle rigide souvent dotée de crampons assure une adhérence maximale à la pédale. Généralement à scratchs, certains modèles se dotent aussi d’une boucle à réglage micrométrique (le même genre d’attache que l’on trouve sur les rollers ou les chaussures de ski). Un pied correctement maintenu vous permettra de bien transmettre la puissance de vos jambes jusqu’au vélo. Ce type de chaussure taillant généralement petit, veillez à choisir la plus grande pointure si vous hésitez entre deux tailles. Et contrairement aux autres sports, elles vont dureront bien des années de pratiques donc n’ayez crainte d’investir.

Enfin, si malgré tous nos conseils, vous rencontrez des problèmes au niveau de vos articulations ou de votre dos, changez de coach ou consultez un podologue qui réalisera un examen complet. Pensez à apporter vos chaussures de sport usées avec vous pour qu’il puisse en étudier l’usure, révélatrice de votre façon de vous tenir pendant l’effort. Ce spécialiste du pied pourra par exemple vous prescrire des semelles sur mesure pour prévenir vos troubles. De quoi repartir du bon pied.

Votre podologue du sport pourra vous conseiller

 

CHAUSSURES RUNNING

Publié le

A celles et ceux qui auraient manqué les épisodes minimalistes précédents, Runners.fr propose un cours de rattrapage express. Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le drop et la toebox sans jamais osé le demander…

S’il y a bien deux termes qui reviennent systématiquement dans toutes mes chroniques minimalistes et mes tests chaussures, ce sont les anglicismes Drop et Toebox. A force de les employer, je ne me pose même plus la question de savoir si tout le monde sait, en fait, de quoi on parle, ce qui n’est pas très pédagogique de ma part. Il est peut-être temps de fournir quelques explications par l’image, en commençant par le … Toe Spring.

Toe Spring, hissez les orteils !

Le Toe Spring est une notion relativement simple à comprendre et surtout à percevoir soi-même en regardant ses propres chaussures. C’est l’angle que fait la partie avant de la chaussure, à vide, avec l’horizontale, lorsque celle-ci est posée sur le sol. Il doit son existence à une antique croyance qui prétend qu’il aiderait à favoriser le déroulé du pied. Il est antinaturel puisqu’il met vos orteils en tension alors que votre pied est logiquement fait pour reposer intégralement à plat.

Drop, le nouveau Sésame

Le drop, notion dont personne n’avait entendu parler il y a encore deux ans, est aujourd’hui devenu un argument de vente chez la plupart des équipementiers, qui n’ont de cesse de mettre en avant sa réduction permanente vers l’idéal absolu, le zéro-drop cher aux barefooters, tout en restant dans le domaine d’un acceptable qu’ils ont défini comme parfait pour vous.

Ce qui est particulièrement intéressant, c’est qu’il n’existe aucune norme de mesure du drop, autre que celle donnée par l’équipementier et qu’il est quasiment impossible de valider sa valeur soi-même sur ses chaussures, sauf à les… découper, comme je l’ai fait pour illustrer cet article.

Le drop mesure théoriquement le différentiel de hauteur entre le talon et les orteils, comme si le pied était dans la chaussure totalement à plat. C’est donc une différence entre l’épaisseur de la semelle complète (semelle de propreté comprise) à l’arrière et l’épaisseur de la semelle complète à l’avant.

Mais entre quels points mesurer ce différentiel ? Si le Toe Spring est important, aller mesurer l’épaisseur de la semelle au bout des orteils n’a pas de sens. La meilleure mesure est selon moi, au niveau des points d’appui A (plat du talon) et B (bourrelet sous-métatarsien) qui est celle qui est la plus significative pour un coureur ayant une foulée médio-pied. Est-ce bien ce qui est mesuré par nos chères marques préférées ?

Toebox, orteils en boîte

Lorsque l’on court justement avec cette fameuse foulée médio-pied, il est impératif que l’avant du pied puisse avoir de l’espace latéralement pour s’évaser à l’impact et que les orteils puissent s’écarter les uns des autres pour maximiser la surface de contact au sol et favoriser la phase d’impulsion.

La Toebox est la partie avant de la chaussure, qui entoure les orteils, comme indiqué sur la photo de droite (pied en « écrasement », simulation du contact médio-pied). On voit bien que la toebox de la Brooks Pure Drift (chaussure de droite) est parfaitement dimensionnée pour offrir l’espace nécessaire tandis que celle de l’Inov-8 l’est moins.

Comme pour le Drop, il n’existe pas de norme de mesure de la Toebox et si l’on voulait être puriste, il faudrait d’ailleurs intégrer à la réflexion, l’élasticité du mesh qui, dans certains cas, même si de visu la Toebox semble petite en statique, contribue à l’agrandir en dynamique.

Des anglicismes d’avenir

Le Drop a de beaux jours devant lui ! Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un œil aux LookBooks 2013 des différents équipementiers. Vendre une chaussure sans son drop sera bientôt une aberration et un anachronisme. La Toebox, élément de confort et d’efficacité pour le coureur médio-pied, n’a pas encore le succès qu’elle mérite mais gageons que ce n’est qu’une affaire de temps

 

Votre podologue pourra vous conseiller

jf VERLOOVE

antonypologie.fr

L’infection chez le pied diabétique

Publié le

L’infection du pied chez le diabétique

L’atteinte du pied chez le diabétique est due, à l’association, en proportions variables, de trois composantes : la neuropathie, l’ischémie et l’infection.
Le podologue joue un rôle important en amont et en aval. En amont, il va identifier et traiter les pieds à risques. En aval, il mettra tout en oeuvre pour permettre au pied atteint de supporter à nouveau les appuis.

La neuropathie
La neuropathie diabétique est presque toujours responsable de la lésion primitive. C’est avant tout une atteinte sensitive, l’atteinte motrice est beaucoup plus tardive et plus rare. Elle est d’autant plus fréquente que le diabète est ancien et mal équilibré.
Le premier symptôme consiste en l’apparition de douleurs fulgurantes, de brûlures de la plante des pieds, de fourmillement des orteils. La diminution de la sensibilité, qui est la cause principale de l’apparition des ulcérations, peut être mise en évidence par un test simple effectué par le podologue (voir notre magazine n° 3 et 10). C’est le test du mono filament de nylon qui évalue la sensation de toucher/pression au niveau des terminaisons nerveuses les plus importantes.
Une diminution, et encore plus une disparition, de la sensibilité au mono filament, expose ce pied à un risque majeur d’ulcération. Cette ulcération peut être due à un traumatisme non perçu, un frottement dans la chaussure ou à un corps étranger toujours dans la chaussure. Le chaussage, en effet, est le principal facteur de traumatisme du pied chez le diabétique. Il est par ailleurs évident que le diabétique doit éviter de marcher pieds nus ! La neuropathie profonde, toujours présente, sera responsable de déformations et ainsi de modification des points d’appui, entraînant plaies et ulcérations. Le pied neuropathique est ainsi chaud, inflammatoire mais… indolore.

L’ischémie
Les diabétiques de type 2 (non-insulino dépendants) représentent 90 % des diabétiques. Ils ont presque toujours d’autres facteurs de risque vasculaire associés : hypertension artérielle, hypercholestérolémie, voire tabagisme, qui aboutissent à l’atteinte des vaisseaux des membres inférieurs (artérite).
Les gros vaisseaux sont atteints, mais aussi, et c’est le propre du diabète, les artères distales (petites artères), non accessibles aux gestes de revascularisation (rétablissement de la circulation sanguine), ce qui en fait toute la gravité. Le pied ischémique, à l’inverse du pied neuropathique, est volontiers froid, sec, pâle. Il est en principe très douloureux, sauf précisément chez le diabétique, en raison de l’association à la neuropathie, ce qui retarde le diagnostic.
L’ischémie s’évalue par la palpation des artères du pied (tibiale postérieure et pédieuse), plus précisément par un examen Doppler des vaisseaux.
Le Doppler étudie le débit du sang dans les artères et les veines donnant ainsi des renseignements sur ses conditions d’écoulement et la bonne irrigation des organes. Il recherche des perturbations du flux sanguin pouvant être en rapport avec un obstacle ou un rétrécissement du vaisseau. Le Doppler utilise les ultrasons et non les rayons x. Il fonctionne sur les mêmes bases que l’échographie.
L’infection
L’existence d’une infection augmente de façon considérable le risque d’amputation, surtout lorsqu’elle est associée à une ischémie. Le risque d’amputation, ainsi, reste faible ou nul en cas de lésion purement neuropathique, même étendue et profonde mais il devient important, en cas d’infection associée, et il est majeur en cas d’association de l’infection et de l’ischémie. Le diagnostic d’infection repose sur plusieurs signes cliniques “classiques”. Il y a d’abord des signes que l’on peut qualifier de généraux ; fièvre, douleur, mauvais état général. Mais il y a également des lignes “locaux” : rougeur, chaleur, oedème, écoulement purulent. Les signes “biologiques” sont aussi importants : élévation des globules blancs sur la numération, élévation de la vitesse de sédimentation et des protéines de l’inflammation. Pour autant, à part l’écoulement purulent, aucun de ces signes n’est absolument déterminant. Les signes inflammatoires peuvent ainsi être “discrets” au début de l’évolution. A l’inverse, la neuropathie seule peut être responsable d’un aspect inflammatoire, chaud, avec oedème.
Cependant, deux signes ont une valeur essentielle :
– l’existence d’un contact “osseux” qui affirme la présence d’une “ostéite”. C’est une affection inflammatoire du tissu osseux lorsqu’il est infecté par une ou plusieurs bactéries mais qui ne concerne pas l’articulation.
– une plaie située en regard d’une articulation qui montre qu’on se trouve en présence d’une “arthrite septique” (infection d’une articulation).
Le traitement de l’infection
Il faut en premier lieu équilibrer le diabète car l’hyperglycémie est un facteur d’immunodépression (état dans lequel une personne voit ses défenses immunitaires affaiblies). Il faut assurer un bon état nutritionnel et une “mise en décharge” : repos au lit, béquilles, chaussures de Barouk, plâtre ou résine. Le podologue peut pratiquer à domicile l’excision des tissus infectés et nécrosés. En cas de plaie profonde, d’abcès ou d’ostéite, la chirurgie s’imposera. La détersion (action de déterger ou nettoyer) soit être très prudente en cas de plaie ischémique. Et, à l’évidence, il ne faut pas oublier la vaccination antitétanique. Les pommades antibiotiques sont rarement conseillées, les antiseptiques également. Il faut en particulier éviter toute utilisation d’iode ou d’eau oxygénée, qui sont toxiques pour les tissus. En fait, le lavage, à l’eau et au savon, avec un rinçage abondant par le sérum physiologique, sont amplement suffisants. Un traitement antibiotique, de 2 à 6 semaines en général, selon la profondeur de la plaie, sera prescrit par le médecin. Le traitement sera beaucoup plus long (jusqu’à 2 à 6 mois) en cas d’ostéite.

JFVerloove

antonypodologie.fr

PODO-PEDIATRIE

Publié le

Podo-Pédiatrie

 

La podologie de l’enfant, ou podo-pédiatrie, est une spécialité bien différente de la podologie pour adulte.

En effet, le pied de l’enfant n’est pas une version miniaturisée du pied de l’adulte.
Différents facteurs doivent être pris en compte et en priorité la croissance de l’enfant.
Au fur et à mesure, le pied de l’enfant se forme de manière à acquérir la marche. Le chaussage est d’autant plus important pour éviter le risque de déformation inhérent au port de chaussures inadaptées.

 

 

Quelles sont les signes qui vous amméneront a consulter?

 

– vers 18 mois quand votre enfant a eu à la naissance des pathologies podales (varus-equin, talus…)

 

– dès 2 ans si votre enfant

*tombe fréquement

*présente des troubles de positionnment de pied

*une usure asymetrie des chaussures

*des genoux désaxés

*une demarche qui vous semble anormale

 

 

JFverloove

antonypodologie.fr

LE PIED DU PATIENT DIABETIQUE

Publié le

Le pied du patient diabétique

Le suivi des pieds est donc très important pour les personnes souffrant de diabète. Quotidiennement le patient diabétique doit prendre soin de ses pieds en assurant notamment une auto-surveillance.

Une prise en charge médicale globale multidisciplinaire est nécessaire et le pédicure-podologue, acteur à part entière de l’équipe des professionnels de santé qui accompagne le diabétique, est impliqué dans la prise en charge préventive du patient diabétique.

Les chiffres clés …

Le diabète (de type I ou II) est une maladie chronique et grave due à un trouble de l’assimilation, de l’utilisation et stockage des sucres apportés par l’alimentation, entraînant une élévation anormale du taux de glucose dans le sang : il s’agit de l’hyperglycémie.

Le diabète est une priorité de santé publique, sous-estimé et parfois ignoré puisqu’il concerne environ 347 millions de personnes dans le monde. Selon la Fédération Internationale du Diabète (FID), en 2035, le diabète touchera 592 millions de personnes devenant ainsi l’une des principales causes d’invalidité et de décès dans le monde. Entre aujourd’hui et 2035, la prévalence du diabète passera de 8,3% à 10,1% de la population mondiale .

En France, 3,5 millions de personnes seraient atteintes par le diabète. (Estimation de 2009)

Parmi les nombreuses complications du diabète (insuffisance rénale, infarctus, accident vasculaire cérébral, rétinopathie, etc.), le pied n’est pas épargné. Les complications podologiques sont fréquentes chez le diabétique ; des lésions graves pouvant même, dans les cas les plus sévères, conduire à des amputations.

En cause : L’hyperglycémie répétée, prolongée et le déséquilibre du diabète qui endommagent les vaisseaux sanguins et les nerfs, tout particulièrement ceux des membres inférieurs. Notons que le diabète est la première cause d’amputation d’origine non accidentelle. Dans le monde, une amputation des membres inférieurs est réalisée toutes les 30 secondes chez un patient diabétique .

L’intérêt de la prise en charge des pieds des personnes diabétiques…

La prise en charge du pied du patient diabétique par le pédicure-podologue s’inscrit dans une prise en charge médicale globale et pluridisciplinaire (médecin généraliste, diabétologue, infirmier, pédicure-podologue, dermatologue, infectiologue).

Elle comporte l’examen du pied et la gradation du risque podologique, les soins de pédicurie-podologie, l’éducation du patient, l’évaluation du chaussage et la mise en place d’un traitement orthétique (semelles) et d’un chaussage adapté, si nécessaire.

Deux types de troubles peuvent survenir et avoir des conséquences graves pour le pied de la personne diabétique. Ils sont d’ordre :

  • neuropathiques : les nerfs sont endommagés, particulièrement ceux au niveau des membres inférieurs (pieds et jambes)
  • artériopathiques : les vaisseaux sanguins qui apportent de l’oxygène à l’ensemble du corps humain voient leur diamètre diminuer.

Ces troubles entrainent une insensibilité au niveau des pieds d’autant plus grave qu’elle interdit au patient de sentir les blessures ou lésions qu’il faut impérativement surveiller et soigner urgemment.

Une classification en 4 grades , selon la sévérité des lésions permet d’évaluer le niveau de risque :

  • Grade 0 : pas de neuropathie sensitive. Le pédicure–podologue a une mission d’éducation thérapeutique et de prévention
  • Grade 1 : neuropathie sensitive isolée. Le pédicure-podologue incite à une surveillance accrue et procède à des soins
  • Grade 2 : neuropathie sensitive associée à une artériopathie des membres inférieurs et/ou à une déformation du pied. Le pédicure-podologue effectue des soins réguliers pour éviter l’aggravation de la situation clinique
  • Grade 3 : antécédent d’ulcération ou d’amputation. Le pédicure-podologue soigne et soulage, maintient la situation pour éviter qu’elle continue d’empirer.

Le pédicure-podologue pratique un bilan diagnostic podologique initial qui lui permettra à l’aide d’examen podographique ou autres de mettre en place un traitement et un suivi de soins spécifiques.

Eric Prou, pédicure-podologue et Président du Conseil national de l’Ordre des Pédicure-Podologue souligne « que la prise en charge du patient diabétique est un véritable travail d’équipe entre professionnels de santé. Le pédicure-podologue est très attentif à l’état des pieds du patient diabétique car, toute lésion même minime peut dégénérer et conduire à une invalidité, surtout lorsque le patient présente une neuropathie ou une artériopathie ».

Les recommandations de la conférence internationale de consensus sur le pied diabétique et la Haute Autorité de Santé (HAS) préconisent la pratique d’un dépistage annuel avec test au monofilament* chez tous les diabétiques et un suivi podologique tous les 2 mois pour les patients souffrant de lésions de grades 2 et 3.

Mais, il est utile que le pédicure-podologue intervienne dans un but préventif auprès des patients diabétiques dès le grade 1 voir le grade 0.

*Le test au monofilament, indispensable et simple à réaliser par le professionnel de santé, est un petit filament qui permet de tester la sensibilité. Ce dispositif applique une pression constante pour comparer la sensibilité de la peau à celle d’une personne qui ne souffre pas de neuropathie.

Le suivi des pieds est donc très important pour les personnes souffrant de diabète. Quotidiennement le patient diabétique doit prendre soin de ses pieds en assurant notamment une auto-surveillance. Une prise en charge médicale globale multidisciplinaire est nécessaire et le pédicure-podologue, acteur à part entière de l’équipe des professionnels de santé qui accompagne le diabétique, est impliqué dans la prise en charge préventive du patient diabétique.

Zoom sur le remboursement de la prise en charge par le Pédicure-Podologue :

L’Assurance Maladie prend en charge, sur prescription médicale, 2 types de forfaits de prévention pour les patients diabétiques présentant des pieds à risque de grade 2 ou 3 (gradation du groupe international de travail sur le pied diabétique) :

  • un forfait annuel de prévention des lésions des pieds à risque de grade 2 (neuropathie sensitive associée à une artériopathie des membres inférieurs et/ou à une déformation du pied) comprenant 4 séances de soins de prévention par an au maximum ;
  • un forfait annuel de prévention des lésions des pieds à risque de grade 3 (antécédents d’ulcération du pied et/ou amputation de membres inférieurs) comprenant 6 séances de soins de prévention par an au maximum.

JFVerloove

ULTRA TRAIL DU MONT BLANC : Bonne course!!!!!

Publié le

Du 24 au 30 août 2015

une formidable épopée dans un environnement magique

Sept vallées, 71 glaciers, 400 sommets… le massif du Mont Blanc fascine.

Ultra-Trail du Mont-Blanc®par UltraTrailMontBlanc

Parcourir le tour du Mont Blanc, c’est découvrir un univers incomparable, celui de la haute montagne impressionnante et magique ; c’est partager le rêve éternel des pionniers, c’est traverser le jardin féerique de Gaston Rebuffat et des récits de Roger Frison-Roche et découvrir la géographie intime des sommets: l’arrondi du Mont Blanc, l’arête de Bionnassay, la Noire de Peuterey, la Dent du Géant, la paroi des Grandes-Jorasses, les pointes sud et nord de l’Aiguille du Tour, l’Aiguille Verte, la verticale des Drus.

«C’est un véritable jaillissement d’aiguilles de granit, de hauts sommets cristallins, où l’érosion d’une intensité exceptionnelle a découpé, scié, tranché, brisé, morcelé l’imposant soulèvement des vieilles roches, découvrant un paysage d’une exceptionnelle beauté.» (Roger Frison-Roche, guide-écrivain)

L’Ultra-Trail du Mont-Blanc® vous invite à vivre une aventure hors du commun en participant à l’une des 5 épreuves qui vous sont proposées !

Cet évènement est l’aboutissement d’un rêve de longue date et d’une passion pour l’Ultra-Trail®, partagés par un nombre de plus en plus grand de coureurs du monde entier et de leurs accompagnants. Sa concrétisation n’est possible que grâce à l’amitié qui lie les habitants des communes françaises, italiennes et suisses du pays du mont blanc.

Tout est prêt, bon courage et tenez moi informer…

JFVERLOOVE

antonypodologie.fr

quand consulter?

Publié le

quand consulter ?

-  De façon préventive : en l’absence de problème particulier, afin de faire vérifier l’équilibre en statique et en dynamique (sportifs), pour des conseils pédicuraux et/ou de choix d’achat des chaussures.

-  Face à l’usure anormale des chaussures : L’usure peut être qualifiée d’anormale quand elle est trop rapide et/ou asymétrique et/ou quantitativement trop importante.

- Face à un problème existant : Une anomalie mineure peut se transformer à l’occasion de la marche en une véritable lésion. En présence d’une douleur récurrente ou permanente pour en connaître l’origine et savoir si un traitement podologique est à même de la juguler.
une douleur du pied quelque soit sa localisation, orteils, talons, chevilles, plante, dos du pied…
une malformation de quelque partie du pied,
une préoccupation sur une modification dans l’aspect du pied,
le conseil d’un professionel de la santé (médecin, ostéo, kiné…)
la remarque d’un tiers observant une modification de la marche, de la posture…
une douleur du genou, de la hanche, du dos.

-  Si vous êtes diabètique, artéritique, n’hésitez pas à consulter au moindre doute et de façon régulière, car vous savez qu’un cor et la moindre plaie peuvent se compliquer rapidement.

- Si vous êtes sportif, certaines activités multiplient les risques de pathologies de l’appareil locomoteur, et devraient inciter une consultation systématique du podologue.

-  En ce qui concerne les enfants, le podologue procède à la fabrication des semelles orthopédiques dites de stimulation, prévenant les mal-positions de l’âge adulte.

- Pour leur confort et pour éviter les attitudes déformantes, les personnes âgées s’adresseront au pédicure podologue régulièrement.

- L’obésité est une raison fréquente de consultation du podologue.

JFverloove

antonypodologie.fr

choix de la chaussure

Publié le

TROUVER CHAUSSURE A SON PIED

Avertissement :

Ne pratiquez jamais le running en « tennis » ou en « baskets ». En utilisant des chaussures à contre emploi, vous multipliez les risques de microtraumatismes et notamment de tendinites achiléennes. les coureurs reconnaissent immédiatement les chaussures de running à leur semelle amortissante. car ils les savent nées de la recherche du compromis idéal entre amorti d’une part, relance, stabilité et longévité d’autre part. Leur talon est surélevé pour assurer un amortissement maximal lors de l’impact et une perte d’énergie minimale lors de l’effort d’impulsion au niveau de l’avant pied.

Comment choisir ?

Il faut avoir un seul but lorsqu’on choisit une chaussure de sport : le plaisir. Et une seule règle : faire que le chaussure s’adapte au pied et non l’inverse ! partant de là, la recherche du plaisir en running invite à :

1/ Compter toujours une pointure au dessus de vos habitudes.
Debout, il doit rester la largeur d’un pouce de main entre l’extrémité de la chaussure et l’orteil le plus long. On évite ainsi ongles noirs et lésions unguéales. Veillez également à ce que la largeur de l’avant-pied soit respectée pour vous épargner douleurs et risques d’altération de la dynamique plantaire.

2/ Essayer systématiquement vos chaussures avant de les acheter.
Testez-les soit sur le macadam, soit sur tapis de course et surtout avec les conseils d’un vendeur spécialisé qui saura vous aider à trouver le bon modèle en vous posant les bonnes questions :
– Poids du coureur : stabilité ou dynamique ?
Un coureur lourd choisira une chaussure pour sa stabilité et son amorti. Un gabarit plus léger pourra prendre un modèle plus dynamique. le tout est de ne pas oublier que l’onde de choc lorsque vous courez est multipliée par rapport à la marche. Et qu’elle se répercute sur tout le squelette. Pour info : des tests ont montré des forces de 2 à 5 fois supérieures au poids du corps en réaction à l’écrasement du pied sur le sol. Une course de 20 km correspond ainsi à une pression d’à peu près 20000 tonnes !

– Morphologie du pied et dynamique plantaire : pronateur, supinateur ou universel ?
L’analyse du point d’appui permet de distinguer 3 types de coureurs : pronateurs, supinateurs et universels. Fiez vous à l’usure et la déformation de vos anciennes chaussures, et n’hésitez pas à vous faire aider par « l’oeil » expert d’un vendeur spécialisé pour savoir :
– quelle chaussure ou gamme de chaussures vous convient le mieux,
– si un bilan plus complet par un podologue du sport s’impose.
En dehors d’une déviation majeure du pied en interne en dynamique (pied « pronateur »), mieux vaut choisir un modèle dit « universel »

Lors de l’essai précédant obligatoirement l’achat d’une paire de chaussures de running, la morphologie n’est pas le seul critère de sélection. Un vendeur attentionné n’oubliera jamais de vous interroger également sur :

– La fréquence, la durée et le terrain d’entraînement : route ou sous-bois ?
On ne porte évidemment pas les mêmes chaussures selon que l’on court :
– quelques centaines de mètres relax, 3 fois l’an, sur route ;
– des kilomètres et des kilomètres à fond, 365 jours par an, en sous-bois.
En fonction des terrains d’entraînement, on préférera :
– des modèles « route » à semelle externe à peine crantée et semelle intermédiaire épaisse
– des modèles « sous-bois ou trail » à semelles externe multi-crantée pour un maximum d’adhérence.

– Vos objectifs sportifs : entraînement ou compétition ?
Chaussures d’entraînement et chaussures de compétition se distinguent immédiatement. Les premières, plus lourdes (de 300 à 400 grammes), ont des qualités de protection, de stabilité et d’amorti très développées ; les secondes, plus légères (environ 200 grammes), ont des qualités premières à dominante dynamique.

3/ Acheter des chaussures dont vous aurez envie de prendre soin :

Vérifier régulièrement l’usure de la semelle, mais comptez qu’il faut, dans tous les cas, changer de chaussure tous les ans. Des chaussures prêtes à courir 365 jours méritent qu’on en prenne soin ! Il est donc important de veiller à :
– Utiliser conjointement 2 paires, afin de faciliter le passage des anciennes aux nouvelles, sans modifier l’équilibre du pied.
– Ne pas porter vos chaussures toute la journée, hors entraînement.
– Les nettoyer au savon de Marseille avec une brosse souple après toute sortie « humide ».
– Ne jamais les sécher près d’une source de chaleur et encore moins directement sur un radiateur ou en plein soleil… Le plus rapide et le plus efficace est de les bourrer avec du papier journal que l’on change dès qu’il est humide.
– Ne jamais vous entraîner avec vos chaussures de compétition qui sont, par nature, inadaptées au tout terrain.

Monsieur verloove pourra vous conseiller pour l’achat de vos running.

SPORTIFS: PRENEZ SOIN DE VOS PIEDS

Publié le

 

Vos pieds peuvent être mis à rude épreuve quand vous faites du sport.

 Choisir de bonnes chaussures

Vous devez être très attentif aux chaussures que vous allez acheter car elles sont souvent la cause des problèmes liés aux pieds.

Lorsque vous courez, votre pied glisse de plusieurs millimètres.
Vous devez donc vous assurer, quand vous essayez une chaussure, que vos orteils ne butent pas sur l’avant. En général, il faut laisser un centimètre entre les orteils et le bout de la chaussure.

Par ailleurs, pendant l’effort, votre pied gonfle.
Il est donc conseillé d’aller acheter ses runnings le soir, après une journée de travail, quand le pied est enflé. Testez-les en courant dans le magasin.

Il faut aussi déterminer votre type de pied : « pronateur » (vous courez en appuyant surtout sur l’intérieur du pied), « supinateur » (sur l’extérieur), « universel » (votre appui se fait sur l’ensemble du pied).
Pour cela, vérifiez l’état de vos semelles et l’endroit où elles sont le plus usées. Ceci est très important pour éviter des douleurs au pied, voire au genou.

 Aération et entretien

Les pieds transpirent beaucoup lors d’une activité physique.
Mais ils ne doivent pas « macérer », sinon vous risquez de souffrir de mycoses.
La solution : opter pour des chaussures suffisamment aérées. Certaines matières sont conçues spécialement pour cela, pensez-y lors de votre achat.

Il faut aussi utiliser des chaussettes en coton (et pas en nylon), propres (ne pas porter deux jours de suite les mêmes !).
Porter des chaussures pieds nus augmente les frottements, synonyme d’ampoules.
Concernant les chaussettes, faites attention à ce qu’elles ne créent pas de frottements sur le pied à cause d’un mauvais pli.

Il ne suffit pas de se doter de bons souliers pour protéger ses pieds !
Encore faut-il correctement les entretenir…
A la fin de votre séance sportive, nettoyez vos chaussures en otant la boue, les cailloux, l’herbe incrustés dans la semelle.
Ne les mettez pas à la machine à laver.
Laissez-les sécher « naturellement », et ne les posez pas sur un radiateur.

Pensez aussi à laver vos chaussettes, et remplacez-les régulièrement car, au bout d’un certain temps, elles peuvent devenir rêches et vous gêner.

 Prévention quotidienne

Pour éviter les bobos, l’essentiel est d’avoir une hygiène des pieds impeccable en permanence.

Faites attention à ce que vos ongles soient bien (et régulièrement) coupés. Cela évitera qu’ils frottent à la chaussure ou qu’ils viennent empiéter sur l’orteil d’à côté.
Eliminez aussi les callosités gênantes (les épaississements et durcissements de la peau).

Ensuite, veillez à laver correctement vos pieds avec du savon, à les rincer et surtout à les sécher vigoureusement avec une serviette éponge.
Cela évitera notamment à l’humidité de s’installer entre vos orteils et aux mycoses de se former (ce type de mycose, causé par la présence d’humidité ou de sueur, est d’ailleurs appelé « pied d’athlète »).

 Soigner une ampoule

Les phlyctènes (nom médical des ampoules) peuvent faire atrocement mal.
Ces cloques se forment sur la peau lors de frottements répétés. Cela se produit quand on porte de nouvelles chaussures, que celles-ci ne sont pas adaptées à la forme du pied ou que les chaussettes forment un pli gênant sur la peau.

  • Soigner une ampoule fermée
    Dans ce cas, la cloque contient encore le liquide. Elle n’est pas percée. _ Il va falloir conserver le « toit de l’ampoule », la peau sur la lésion. Celle-ci empêche en effet l’entrée de microbes.
    Il ne faut pas percer l’ampoule mais plutôt la protéger.
    Si elle apparaît pendant l’effort, on va appliquer un pansement hydrocolloïde, qui jouera le rôle d’une seconde peau.
    Après l’effort, pompez le liquide à l’aide d’une seringue stérile puis injectez de l’éosine. Ponctionnez ensuite l’éosine et comprimez l’ampoule avec une compresse.
  • Soigner une ampoule ouverte
    Ici, la phlyctène s’est percée d’elle-même : le liquide a coulé, la peau est à vif.
    Si vous souhaitez malgré tout poursuivre votre effort, désinfectez l’ampoule avec un produit type Bétadine® et appliquez un pansement « seconde peau ».
    Après l’effort, lorsque la peau superficielle de l’ampoule est déchirée, découpez-la à l’aide de ciseaux. Versez de l’éosine sur une compresse et tamponnez la zone. Faites cela 2 fois par jour et laissez si possible votre pied à l’air libre.

 Traiter les cors et durillons

  • Le durillon est un épaisissement de la peau aux endroits de frottement.
    Pour le traiter, on peut le ramollir en prenant un bain de pieds ou en appliquant de la vaseline. Puis on gomme la callosité avec une pierre ponce.
  • Le cor est un épaississement cutané localisé, qui forme une sorte de cône jaunâtre.
    La peau s’épaissit pour protéger les tissus sous-jacents qui, sinon, pourraient se trouver abîmés par les frottements. On le trouve sur le dos des orteils ou sur la plante des pieds.
    Le traitement de base consiste à utiliser une pierre ponce, qu’on aura au préalable humidifiée.
    Il existe également des râpes spécialement prévues à cet usage. Des crèmes « décapantes » aident à se débarrasser du cor. Elles sont composées d’acide salicylique ou d’acide lactique. Il faut généralement les appliquer le soir puis « poncer » le cor le lendemain matin.
    Une fois qu’on a diagnostiqué un cor au pied, il faut éviter de porter des chaussures et préférer les sandales, voire se promener pieds nus.

 Eviter les mycoses et verrues

  • Ces infections, dues à des champignons microscopiques, sont fréquentes.
    L’une des mycoses les plus courantes est le « pied d’athlète », qui se manifeste par des fissures et des démangeaisons entre les orteils.
    Elle naît lorsque vos chaussures sont mal aérées. La sueur crée une humidité propice au développement des champignons.
    Le meilleur moyen de l’éviter est donc d’avoir une hygiène des pieds irréprochable et de les sécher efficacement après l’effort, notamment entre les orteils.
    Le sol des vestiaires, des douches, des piscines, sont des « nids » de contamination. Il est donc fortement conseillé d’utiliser des sandales dans ces lieux.
    Si toutefois vous n’avez pu éviter la mycose et que celle-ci se développe, des traitements existent : les antimycosiques (ou anti-fongiques) sont là pour détruire. Certains se délivrent sans ordonnance : demandez conseil à votre pharmacien.
  • Les verrues plantaires s’attrapent surtout dans les piscines.
    Elles doivent être traitées rapidement pour éviter de s’étendre. Un traitement local est parfois suffisant.
    En cas de verrue plus « coriace », une visite chez le dermatologue peut s’imposer. Il supprimera la verrue à l’aide de neige carbonique ou d’azote liquide.

 L’ongle d’orteil noir

Vos pieds peuvent également souffrir d’un hématome sous-unguéal.
Dans ce cas, le sang s’accumule sous l’ongle, qui prend alors une couleur noire.
Cette lésion douloureuse est fréquente chez les footballeurs, rugbymen, volleyeurs, basketeurs…
Elle est souvent consécutive à un choc direct (coup de crampon, chute d’un objet lourd…).
Elle survient aussi chez le coureur à pied dont les ongles, mal coupés, buttent de façon répétitive au bout de la chaussure, surtout sur un terrain avec un dénivelé important.

Il faut rapidement désinfecter l’ongle, évacuer le sang de l’hématome pour soulager la douleur et préserver l’ongle.
A l’aide d’un trombone ou d’une aiguille chauffé, percez l’ongle en appuyant franchement. Ce soin doit être effectué dans de bonnes conditions d’aseptie.
Si vous doutez, faites-le faire par un spécialiste de santé.
Une fois le sang évacué, nettoyez avec un antiseptique et recouvrez d’un pansement protecteur hydrocolloïde. Vous pouvez reprendre le sport en protégeant bien l’ongle.
Un nouvel ongle repoussera en dessous et fera tomber celui qui a souffert…

Si vous n’évacuez pas l’hématome, l’ongle tombera également au bout de quelques semaines.
Mais l’orteil restera sensible et douloureux, vous obligeant pendant quelques temps à arrêter le sport.

 D’autres douleurs des pieds

  • L’épine de Lenoir (ou épine calcanéenne) est une douleur au talon très vive.
    La personne a l’impression de poser le pied sur un caillou extrêmement pointu.
    Ceci est dû à une calcification du tissu osseux, qui favorise la formation d’un petit morceau de calcaire dans le talon. Malheureusement, il n’existe pas vraiment de traitement pour cette forme de tendinite.
    Du repos, le port de semelles orthopédiques (qui apportent parfois un plus en terme de bien-être et soulagent un peu le talon), voire des infiltrations : voici les principales solutions proposées par les médecins.
    D’une manière générale, l’épine de Lenoir disparaît souvent comme elle est venue. Mais cela peut-être long (3-4 ans parfois).
    En attendant, la pratique du sport est mise entre parenthèses en raison de la douleur.
  • La tendinite de la patte d’oie peut être causée par de mauvaises chaussures.
    Si vous courez avec des runnings qui ne sont pas adaptés à votre pied, cela peut provoquer une douleur dans le genou, au niveau des muscles associés aux 3 tendons qui s’accrochent à l’intérieur du genou à la manière d’une « patte d’oie » : le sartorius, le muscle gracile et le semi-tendineux.

D’où l’importance de bien choisir ses chaussures et de savoir les lacer !