Choisir ses chaussures de running

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LES BASES…

Une chaussure doit (ou devrait) se choisir en fonction :

  • de sa pointure plus un espace suffisant pour laisser le pied gonflé dedans et / ou légèrement bouger à l’intérieur … Méfiez vous des pointures variables car les fabricants ont leurs propres gabarits, et votre 41 ne correspondra peut être pas au leur !!! D’autant que pour une même série d’un fabriquant, d’une génération à l’autre, la pointure du gabarit peut varier !!!
  • de la nature du sol : sous bois, bitume, chemins
  • du poids du sportif : chaussures adaptées aux débutants, adaptées au surpoids du début ?
  • de la distance à parcourir et choix de courses (trail, footing, longue distance, etc)
  • de la forme et fonctionnement du pied : pronateur, universel, etc MAIS aussi pieds larges, menus, etc…
  • des capacités athlétiques  et type de foulée : attaquer par le talon ou par l’avant pied
  • des conseils d’un spécialiste de la chaussure ou de la course (mais n’attendez pas de nous que nous vous répondions à la question : « c’est quoi la meilleure ? » car la réponse sera invariablement la même : « J’en sais rien, mais pour vous, je vous propose d’essayer ça ou ça » !

Une chaussure ne se choisit pas à cause de :

  • … sa couleur ou de son look
  • … les avoir vues sur le copain ou la copine qui coure plus vite ou plus longtemps que vous
  • … la dernière publicité vue
  • des derniers conseils du blogueur de « running.truc » dont le discours sera (peut être) biaisé par les sous touchés pour cette publicité…

Pour bien faire, une chaussure de coureur servira pour courir ! PAS pour tenir debout, donc quand on les passe au pied pour la première fois … : BOUGEZ dans le magasin !! Un vendeur avisé vous le proposerait de toute manière !

ATTENTION : Eviter le « nomadisme » … Lors du renouvellement de votre équipement … si vous étiez tranquilles et confortables avec telle marque, telle série, POURQUOI CHANGER ? Ceci dit, lors de certains changements de générations,  nous avons eu (récemment) des (mauvaises) surprises car des modifications de surface ne produisent rien, mais, on a aussi des modifications de structures qui déstabilisent la foulée et le coureur voir qui occasionne des blessures

LE CHAUSSAGE « HABITUEL » ET LA VOLONTÉ INDUSTRIELLE

L’ensemble des chaussures destinées à la course à pied sont fabriquées dans le but de plaire au consommateur ce qui biaisera forcément le discours de l’industrie de la chaussure de sport. Sous le couvert d’innovation, l’industrie de la chaussure a tenté de diminuer le risque de blessure (!?)… ne serait-ce pas, finalement, une bonne stratégie pour vendre plus cher des objets qui n’ont qu’une utilité limité (pour ne pas dire autre chose), surtout si le conseil de vente fait défaut.

La majorité des chaussures modernes (approximativement 90% du marché) se ressemblent, puisqu’elles proviennent du même historique (absorption marquée, talon surélevé, rigidité de la semelle au médio-pied, contrefort arrière rigide, …). L’idée fondatrice de la vente assurée est le confort immédiat ressenti lors de l’essayage, mélange savant entre moelleux et maintien ! Les consommateurs sont (trop) fortement influencés par le marketing de la chaussure ainsi que le « LOOK » de l’objet et suivent les recommandations des détaillants qui perpétuent le paradoxe des technologies qui s’usent toujours trop vite (pour le plus grand plaisir de l’industrie), au point d’aboutir sur de la TECHNOPATHIE.

Nous vous livrons le conseil de fin dès maintenant  : « prenez conseils auprès des vrais spécialistes (professionnels de santé du sport, vendeurs spécialisés et souvent coureurs eux même) afin de prendre ce que vous avez réellement besoin ! »

Bien des consultation en cabinet de podologie (sans oublier les consultation de médecine sportive ou kiné ou ostéo) sont en lien direct avec le chaussage. les principales sources de « technopathies » :

  • structure de maintien(arrière pied, renforts en tout genre): une fois usée le maintien est donc moins assuré, ce qui oblige le pied à retravailler alors qu’il ne le faisait plus puisque gainé par le chaussage. On vous rappelle ici le brillant échec commercial d’addidas avec le système anti-torsion…
  • amorti(semelle de propreté ou intrusion de gel) : « point trop n’en faut, peu assez en suffi »… En effet, les points d’appuis seront plus marqués et surtout s’ils sont mauvais au départ, par une compression trop élective engendré par un mauvais fonctionnement biomécanique. Par ailleurs, l’amorti est souvent « lourd » dans la chaussure. Si vous n’avez pas besoin d’amorti, inutile d’alourdir le chaussage surtout pour les coureurs longue distance.
  • le poids de la chaussure: une flopée d’ajouts sur la chaussure (sorbothane, nonne etc) surtout si vous en avez peu ou pas besoin, augmentera le poids de la chaussure qu’il faudra soulever et projeter en avant pour courir …

Données biomécaniques : Distance d’une foulée en m à 7km/h est d’environ 1 m jusqu’à 2,2 m à 25 km/h. Donc le calcul est simple avec 10 km à parcourir à 7 – 8 km/h, donnera environ 5000 impacts et propulsions droites ( la même chose à gauche évidemment)… aussi si on ajoute 30 g (poids arbitrairement choisi) demandera un effort de 150 kg supplémentaires ! Ceci conduit à une inévitable dépense en oxygène ce qui impactera forcément les capacités globales.

« PRONATEUR, UNIVERSEL OU SUPINATEUR ? »

Voila la question que le coureur se pose surtout s’il est débutant, devant un rayon de chaussures …!

Un pied pronateur propose un excès de travail sur la partie interne de la chaussure par le pied affaissé en dedans (comme ci dessus la baskette ayant tendance à « s’affaisser » en interne. Le pied supinateur sera l’inverse proposant une déformation à l’extérieur.

La chaussure universelle sera la voie du milieu … ni  en dehors, ni en dedans. Ce qui sera néanmoins difficile d’assimiler, c’est qu’un pied « normal » fera tout de même de la pronation … En effet, la pronation est obligatoire pour propulser la foulée par le gros orteil (hallux). Par ailleurs, cette pronation s’exprime aussi de façon physiologique lors de la réception par le talon (pour les coureurs qui courent en se réceptionnant par le talon, sans doute même obligés d’attaquer la foulée par le talon à cause d’une chaussure surélevée). Lors de cet évènement, si spécifique de la foulée, la réception avec une pronation secondaire permettra d’absorber la chute du poids du corps et son accélération lors de l’impact au sol.

Donc, limiter cette pronation quand on n’en a pas besoin est contre productif !!

Pour choisir le mieux est de regarder ces propres chaussures de ville … ou de se faire conseiller par un vendeur spécialiste qui aura le plaisir de faire ce travail d’observation pour vous …

LE MINIMALISME

« Courir au plus près du sol avec un talon le moins élevé possible…  »

Pourquoi pas ?… Nous n’avons pas d’avis particuliers, chacun peut trouver son confort. Il est vrai qu’une chaussure dite traditionnelle avec un « DROP » (hauteur du talon) élevé, à savoir plus de 12 mm, va changer la biomécanique naturelle ! Il n’y a qu’à faire le test, en effet, tout coureur qui essaie pieds nus, va attaquer le sol par l’avant pied, sur la tranche externe du pied. Le fait de surélever le talon va changer cette donne en proposant le talon comme première surface de contact. Ceci modifiera la séquence d’activation musculaire, à savoir que la biomécanique et l’activité musculaire s’adaptera… Voila pourquoi, est arrivé le minimalisme, puisque courir pieds nus est quand même une source de problèmes, il a été conçu une chaussure proche des sensations du sol.

  • Une simple réflexion: si vous êtes habitués à courir avec une chaussure traditionnelle et que vos chaussures de ville sont surélevées également, vous aurez quelques difficultés à vous accoutumer aux chaussures minimalistes… En tout cas, il vous faudra de la cohérence, voir du bon sens, car vous commettriez une erreur en allant et venant entre les chaussures (une pour l’entrainement, une pour la compet’ … par exemple).
  • une 2e simple réflexion: la durée de vie d’une chaussure minimaliste est plus courte qu’une chaussure traditionnelle !! « attention au cout tout de même… »
  • une petite dernière: PRENEZ CONSEILS (podologue, vendeurs spécialisés, autres coureurs chevronnés)

 En espérant vous avoir aidé !?…

Offrez vous le conseil d’une vendeur spécialiste, puisque il pratique peut être depuis plus longtemps que vous… !

La périostite????

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La périostite la plus fréquente est la périostite tibiale, on la rencontre chez le coureur à pied, mais aussi en sports collectifs ou encore dans le tennis. La reprise du sport en septembre, le changement de chaussage ou de terrain sont des moments privilégiés pour découvrir ce qu’est une périoste tibiale.

Les muscles ne s’insèrent pas directement sur un os, mais sur une membrane appelé le périoste. Il subit donc toutes les tensions et tractions amenées par la contraction musculaire. Il en est ainsi pour les muscles extrinsèques du pied, dont l’origine de ces muscles sont sur le segment jambier (tibia et péroné reliés entre eux par une membrane appelé septum).

Les muscles engagés dans la périostite sont les muscles jambiers, l’antérieur ou le postérieur, l’un ou l’autre. La « périost-ite »…? C’est l’inflammation de cette membrane.

Au début la douleur n’est présente qu’en courant, d’abord, seulement pendant l’échauffement mais se calme « en chauffant »… puis à un stade plus avancé, pendant l’entraînement, avec des changements de rythme (comme le fractionné)… puis si on imagine que « cela finira bien par partir », la douleur est présente à la simple marche voire même au repos avec un point d’orgue matinal.

La douleur se retrouve à la palpation sur la face antérieure de la jambe (versant interne) sur le 1/3 inférieur. La zone peut s’étendre sur plusieurs centimètres.

QUE FAIRE …?

« Normalement », on doit se reposer face à une inflammation car une tendinite quelqu’elle soit est issue d’une sur-sollicitation mécanique. Des facteurs métaboliques ou systémiques peuvent faciliter, mais le repos de la structure musculo-squelettique sera incontournable.

Ceci dit, le repos relatif oui mais le repos complet pas vraiment… Si on ne fait plus rien, on se déconditionne musculairement ! Quand un sportif est blessé, il faut faire du transfert … Le coureur fera du vélo, le cycliste de la natation, etc…

Le froid, l’absorption du choc vibratoire peuvent atténuer les symptômes mais la consultation chez un médecin (généraliste ou du sport) deviendra incontournable ! La prescription médicale pourrait comporter :

  • anti-inflammatoire
  • kinésithérapie (ondes de chocs, massages transverses, physiothérapie, cryothérapie … etc)
  • semelles orthopédiques (ou orthèses plantaires)
  • modifier le chaussage, le terrain, la foulée ?
  • gérer stress et fatigue

« Pourquoi les semelles ? : car pour soigner une périostite il faut en soigner la cause, point final. »

C’est sur cette conclusion que cet article se termine… sur l’ensemble des possibilités offertes par la podologie pour tenter de modifier passivement les facteurs mécaniques qui prédisposent la périostite tibiale (endorotation, pronation, etc )…

Préparons les marathons de 2018

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MARATHONS DE FRANCE 2017-2018

Lieu Informations (Tél.) Prochaine édition
Janvier
Alti & Co Marathon « 1er marathon de France » (Cernay la Ville, 78) 06 38 58 54 27 07/01/2018
Février
Mars
Marathon Sri Chinmoy (75) 01 43 71 15 19 11/03/2018
Marathon de l’Espace (Kourou, Guyane) 05 94 32 02 91 18/03/2018
Run in Marseille (13) 09 69 36 88 21 18/03/2018
Marathon des Forts du Périgord (24) 06 45 71 06 50 18/03/2018
Marathon Bordeaux Métropole (33) 24/03/2018
Marathon du Golfe de Saint-Tropez (83) ** Nouveau ** 04 93 26 19 12 25/03/2018
Marathon de Montpellier (34) 04 67 63 17 39 25/03/2018
Marathon de Montauban (82) 05 63 22 19 66 25/03/2018
Marathon La Fortifiée (Parfondeval, 02) 06 85 84 32 88 25/03/2018
Marathon des vins de la Côte chalonnaise (71) 06 18 11 92 05 31/03/2018
Tahiti Mooréa Marathon (Tahiti) (00 689) 563 456 31/03/2018
Avril
Marathon d’Ajaccio (2A) 04 95 22 42 65 01/04/2018
Marathon international de Paris (75) 09 69 36 88 21 08/04/2018
Marathon de Chantilly (60) ! Annulé ! 06 72 48 98 16 14/04/2018
Marathon de Cheverny (41) 01 41 40 31 28 15/04/2018
Marathon d’Azay le Rideau (37) 02 47 45 42 11 15/04/2018
Marathon de Nantes (44) 02 40 52 92 40 22/04/2018
Marathon du lac d’Annecy (74) 04 50 46 92 87 22/04/2018
Marathon des Isles en Val d’Allier (Avermes, 03) 04 70 44 01 17 22/04/2018
Marathon d’Albi (81) *** Chpts de France *** 05 63 54 80 80 29/04/2018
Marathon de la Loire (Saumur, 49) 02 41 38 60 00 29/04/2018
Mai
Marathon de Sénart (77) 01 74 57 52 44 01/05/2018
Marathon des vins de Blaye (33) 05 57 32 63 10 12/05/2018
Marathon de Nord Vendée (Chavagnes, 85) ! Annulé ! 07 70 57 24 99 12/05/2018
La Route du Louvre (Lille/Lens, 59) 03 21 08 62 30 13/05/2018
Marathon de la baie du Mont St Michel (35) 09 69 36 88 21 27/05/2018
Marathon Poitiers-Futuroscope (86) 05 49 51 50 21 27/05/2018
Juin
Marathon Royan-Côte de Beauté (17) 06 10 60 08 74 02/06/2018
Marathon du Grésivaudan (38) ** Nouveau ** 06 33 62 62 64 02/06/2018
Marathon de la Drôme (Saint-Paul-lès-Romans, 26) 06 84 08 90 15 03/06/2018
Marathon de Carcassonne-Pays Cathare (11) 06 07 68 97 37 03/06/2018
Marathon Lorient Agglo Breizh Océan (56) ** Nouveau ** 03/06/2018
Marathon du Lac du Der (52) 06 75 49 61 87 10/06/2018
Marathon de la Liberté (Caen, 14) 09 72 44 91 49 10/06/2018
Marathon Marne et Gondoire (Rentilly Château, 77) 01 60 31 17 30 10/06/2018
Marathon du Vignoble d’Alsace (67) 03 88 22 99 29 17/06/2018
Le Maraisthon (Coulon, 79) 06 75 28 89 02 17/06/2018
Marathon du Finistère (Transléonarde) (29) 02 98 89 78 44 24/06/2018
Juillet
Marathon du Terroir Brayon (Forges les Eaux, 76) 06 74 88 73 39 01/07/2018
Mont Blanc Marathon (Chamonix, 74) 04 50 53 11 57 01/07/2018
Marathon du Pays Basque (Bidarray, 64) 06 32 43 89 18 21/07/2018
Marathon des Étoiles de la Baie – André Le Floch (Pointe de la Torche, 29) ** Nouveau ** 22/07/2018
Août
Marathon de Saint André des Eaux (22) 02 96 83 42 89 05/08/2018
Marathon du Montcalm (Auzat, 09) 05 61 64 87 53 18/08/2018
Marathon de Nouvelle-Calédonie 00 687 82 45 03 26/08/2018
Marathon des Oussaillès (Saint-Girons, 09) 05 61 04 93 26 26/08/2018
Marathon de la Pointe de Barfleur (50) 06 03 32 00 66 26/08/2018
Septembre
Marathon de l’Ardèche (La Voulte, 07) 06 70 51 87 92 02/09/2018
Marathon des Châteaux du Médoc (Pauillac, 33) 05 56 59 17 20 08/09/2018
Seine Marathon 76 (Rouen, 76) ** Nouveau ** 15/09/2018
Marathon de Colmar (68) 06 75 11 81 38 16/09/2018
Marathon Touraine-Loire Valley (37) 02 47 31 70 11 23/09/2018
Marathon de Millau (12) 05 65 60 02 42 29/09/2018
Marathon des écluses (53) 06 75 97 82 23 30/09/2018
Marathon Paimpol Perros-Guirec (22) 06 42 91 57 47 30/09/2018
Octobre
Marathon du Lubéron (Pertuis, 84) 04 90 09 99 03 07/10/2018
Run in Lyon (69) 09 69 36 88 21 07/10/2018
Marathon de la Somme (80) 06 03 69 62 93 13/10/2018
Marathon de Metz (57) 06 21 52 65 59 14/10/2018
Marathon du Pays de Pasteur (Arbois, 39) 06 24 07 26 15 14/10/2018
Marathon Seine-Eure (Val de Reuil, 27) 02 32 50 85 50 14/10/2018
Marathon Nature « Les Dix Vins » à la Londe les Maures (83) 04 94 01 55 00 20/10/2018
Marathon des Landes (Mont-de-Marsan, 40) 05 58 06 16 77 21/10/2018
Run in Reims (51) 09 69 36 88 21 21/10/2018
Marathon de Vannes (56) 02 97 62 01 01 21/10/2018
Marathon de Toulouse (31) 05 81 34 11 58 21/10/2018
Marathon de la presqu’île de Lège Cap-Ferret (33) 05 56 60 01 01 21/10/2018
Marathon des Puys (Clermont-Ferrand, 63) 04 73 42 27 40 21/10/2018
Marathon des Côtes du Rhône (Avignon, 84) 21/10/2018
Marathon de Porto-Vecchio (2A) ** Nouveau ** 21/10/2018
Marathon Vert Rennes (35) 02 23 25 77 75 28/10/2018
Marathon de Guécélard (72) 06 84 13 45 12 28/10/2018
Marathon du Vignoble Agly-Fenouillèdes (Saint-Paul de Fenouillet, 66) 04 68 59 20 13 28/10/2018
Novembre
Marathon du Charolais (Gueugnon, 71) 03 85 85 32 72 03/11/2018
Marathon Nice-Cannes (06) 04 93 26 19 88 04/11/2018
Marathon de l’Espoir (Marseille, 13) 06 26 12 66 40 10/11/2018
Marathon du Cognac (Jarnac, 16) 05 45 81 18 32 10/11/2018
Marathon International du Beaujolais (69) 06 30 04 00 41 17/11/2018
Marathon d’Orléans (45) 06 09 96 86 99 18/11/2018
Marathon de La Rochelle (17) 05 46 44 42 19 25/11/2018
Marathon du Grand Périgueux (Boulazac, 24) 06 31 63 87 16 25/11/2018
Décembre
Marathon de l’Espoir (Sully sur Loire, 45) 06 03 74 71 99 09/12/2018
Marathon des Barjots (34) 06 99 70 75 65 10/12/2017

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5 conseils pour courir la nuit en toute sécurité !

Courir la nuit ça peut être dangereux si on ne met pas toutes les chances de son côté. Pourtant, pour qui veut s’entraîner efficacement et être en forme au printemps prochain, hors de question de ne pas courir juste parce qu’il fait nuit. Alors comme je vous ai donné mes astuces pour courir dans le froid,aujourd’hui je vous donne mes conseils pour courir la nuit en toute sécurité ! Il n’y a rien de sorcier mais vous verrez qu’en appliquant tout ça, courir la nuit devient bien plus agréable !

1 – Courir la nuit, c’est avant tout être visible !

Ça paraît évident mais je vois encore pas mal de gens courir la nuit en noir, sans bandes réfléchissantes… Alors oui votre meilleur atout pour être en sécurité quand vous courez la nuit, c’est votre équipement et les accessoires qui peuvent le compléter.

Personnellement lorsque je “commute” en hiver et rentre du travail en traversant la ville en courant de nuit, j’ai une veste jaune fluo. C’est un impératif pour être visible. Vous avez de nombreux choix depuis quelques années où la sécurité des coureurs est particulièrement mise en avant, par Décathlon notamment. J’ai une veste coupe-vent de chez Adidas, fluo avec des bandes réfléchissantes partout, hyper visible, confortable, sans manches pour pouvoir s’adapter à la majeure partie des températures de courses nocturnes, bref parfaite à mes yeux. Malheureusement ce produit n’est plus à la vente, je l’ai sûrement depuis plus de 10 ans ! ???? Preuve qu’un investissement dans un bon textile est rentable, on ne s’en sépare plus ensuite !

J’ai quand même trouvé quelques équipements qui me semblent intéressants pour vous. Côté veste, la veste Gore Essential Windstopper fera d’une pierre deux coups en vous protégeant aussi du vent automnal. En seconde couche si vous ne portez pas de veste, vous avez le haut Mythos 2.0 qui pourra vous suivre tout l’hiver lorsque le froid n’est pas trop poignant ! Chez Décathlon, la veste Kalenji Kiprun Evolutiv me est vraiment intéressante, très visible et modulable pour s’adapter à la température. Ces deux vestes ont l’avantage d’être en tissu déperlant pour rester au sec en cas de légère pluie.

Côté accessoires maintenant, on peut aussi faire la différence. Que ce soit avec des gants (voir ici ou ici), ou un bandeau (voir ici ou ici)  ou encore une bonne lampe frontale lorsque vous souhaitez courir en forêt ou dans des endroits peu éclairés (voir ici)

5 conseils pour courir la nuit en toute sécurité !

2 – Courir la nuit c’est redoubler d’attention !

On a beau faire le maximum pour être visible, courir la nuit restera toujours plus dangereux que le jour. Par défaut, on y voit beaucoup moins bien la nuit, donc même un bon conducteur, attentif aura plus de mal à juger où vous êtes, encore plus à cause du déplacement lié à la course. Ne déboulez jamais au dernier moment en pensant que le conducteur vous voit ! Au contraire, lorsqu’on part courir la nuit on devrait assumer que personne ne nous voit et redoubler d’attention.

On oublie évidemment le fractionné en ville avec des rues à traverser. Si on peut éviter tout court d’avoir à traverser c’est évidemment l’idéal… Dans tous les cas, on court intelligemment et on met toutes les chances de son côté en faisant très attention à son environnement. Attention aussi aux vélos et piétons ! Si l’accident sera moins grave, ils sont moins visibles aussi donc attention à ce qui se passe sur les trottoirs autant que sur la route ! Le principe c’est de faire attention pour les autres. On croise toujours des gens qui ne font pas attention, on essaye d’anticiper au maximum leurs faits et gestes !

5 conseils pour courir la nuit en toute sécurité !

3 – Courir la nuit sur un parcours adapté !

Pas d’improvisation donc, lorsque l’on part courir la nuit ! Cela ne veut pas dire qu’il faut oublier les sorties trail en forêt dans la nuit noire si c’est votre truc. Mais si vous faites ce genre de choses, n’oubliez pas d’avoir une bonne lampe frontale en vous assurant que la batterie est chargée et surtout assurez-vous de connaître votre parcours sur le bout des doigts ! C’est aussi valable en ville d’ailleurs, pas trop d’improvisation la nuit ! Car on se perd beaucoup plus facilement la nuit… Pour ça, avoir un téléphone sur vous peut aussi être une bonne idée ! (ou une montre comme la Suunto Spartan Trainer et son mode petit poucet !)

Bref idéalement, la nuit vous courez sur un parcours que vous connaissez par coeur comme ça pas de stress. Quand je dis par coeur, c’est en terme de chemin, de sécurité face à la circulation (courez face à la circulation pour voir ce qui arrive au cas où), de sécurité en terme de fréquentation (surtout si vous courez seul(e), un endroit sympathique le jour peut être totalement différent la nuit… pensez au Bois de Boulogne…). Malgré ça, n’hésitez pas à prévenir un proche de votre sortie et de votre trajet, on ne sait jamais. Si vous pouvez courir avec quelqu’un, ou avec un groupe, c’est même conseillé, en particulier pour ces dames. En prime, c’est souvent beaucoup de plaisir de courir à plusieurs ! Mais avant de partir…

4 – Il faudra bien te couvrir…

Encore un basique mais, n’oubliez pas que la nuit, la température est souvent bien inférieure à celle ressentie en journée, surtout si celle-ci était ensoleillée. Pas de chauffage naturel avec le rayonnement du soleil, aucun moyen de se réchauffer. Le but est donc… de ne jamais avoir froid ! Sachant que la nuit c’est principalement l’hiver qu’on la pratique en courant alors n’hésitez pas à vous inspirer de mon article sur la course en hiver pour partir avec un équipement adapté. Clairement la différence entre aimer courir la nuit ou encore aimer courir l’hiver et ne pas aimer réside dans l’équipement ! J’adore courir l’hiver au Québec malgré des températures à ne pas mettre un coureur dehors. Bien équipé, le froid n’est plus un ennemi et on peut profiter des paysages enneigés avec plaisir !

5 conseils pour courir la nuit en toute sécurité !

5 – Profitez de votre course de nuit !

Courir de nuit, c’est courir dans un monde à part. Moins de bruit, moins de visibilité, plus de ressenti lors de la foulée. Si on court avec une lumière très faible, il faut s’assurer d’avoir une foulée courte pour s’adapter au terrain. Personnellement, j’adore cette sensation que procure la course de nuit lorsqu’il n’y a pas un bruit dans un parc, éclairé par la lune et qu’il faut courir à tâtons ! Cela donne l’impression de courir vite… Attention tout de même, si filer à travers la noirceur d’un parc est agréable… C’est comme rouler en voiture sans allumer les phares… Je le fais seulement dans un parc que je connais pr coeur pour l’avoir arpenté en long en large et en travers des centaines de fois !

Tout ça pour vous dire que courir la nuit c’est différent, certains aiment, d’autres n’aiment pas… Si je préfère courir le jour, je trouve ça aussi fun de courir de nuit, c’est différent et… c’est de la course au final donc forcément… ????

Courir en hiver… quelques conseils

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Courir en hiver ? Courir dans le froid ? Misez sur l’équipement !

Courir en hiver ? Courir dans le froid ? Misez sur l'équipement !

Quelques conseils running pour bien courir en hiver aujourd’hui. Car, courir dans le froid ce n’est pas aussi compliqué qu’on peut l’imaginer ! Et puis c’est un impératif pour qui veut progresser en course à pied. Le running est un sport où régularité fait partie des fondamentaux. Courir l’hiver n’est donc pas une option. L’hiver doit donc faire partie intégrante de la saison sportive. Soyons clairs, ce n’est pas forcément la saison la plus agréable pour courir à la base ! Mais puisqu’on doit s’y faire, je vais vous montrer qu’en respectant quelques règles, on peut réussir à oublier le froid et à se faire plaisir en courant, même avec des températures négatives !

Comment peut-on courir dans le froid ?

Là est le cœur du problème. On peut courir dans à peu près toutes les conditions si on a un équipement running adapté aux conditions que l’on va rencontrer. La preuve, je vis au Québec depuis 3 ans et si les hivers y sont rudes… Je n’ai pas arrêté de courir l’hiver dernier, loin de là. Si mes séances intenses se font régulièrement sur tapis de course, courir dans le froid ne me fait pas peur pour toute la partie développement de l’endurance fondamentale. J’y prends même beaucoup de plaisir au final et j’explose mes records personnels au Printemps depuis plusieurs années !

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Penser aux zones stratégiques pour courir dans la froid

Une fois que la sensation de froid est installée, difficile de s’en débarrasser et la sortie running hivernale peut devenir désagréable. Savez-vous que le froid touche d’abord les extrémités ? Le froid diminue l’afflux sanguin dans les extrémités pour privilégier les parties “plus importantes” du corps. Et comme moins c’est l’afflux sanguin qui permet de réchauffer les extrémités… Vous voyez le cercle vicieux ? Mieux vaut les protéger à tout prix, ça réglera bien des soucis avec le froid et rendra le fait de courir en hiver bien plus facile !

La tête

La déperdition de chaleur se fait principalement par la tête (environ 30% de la perte de chaleur totale !)donc l’hiver c’est bandeau ou bonnet obligatoire ! Le bandeau de chez Gore, WindStopper et déperlant est un très bon choix. La version bonnet est un must quand le thermomètre descend largement sous les zéros degrés. Et pour ne pas laisser s’infiltrer l’air, un tour de cou est l’accessoire parfait pour terminer de garder votre chaleur corporelle ! La marque Buff en a fait sa spécialité depuis toujours et ils sont diablement efficaces. Vous pouvez les retrouver ici.

Les mains

Avoir les mains gelées en courant fait partie de ces choses vraiment très désagréables. Et une fois que les mains sont froides, c’est en général la galère pour tout le reste de la sortie… Alors avoir des gants, et des bons, est un impératif. Personnellement, je ne me sépare jamais de mes mes Gants Gore. Mais ceux que je préfère d’entre tous, ce sont les gants / mitaine de Craft. Idéal pour avoir une couche supplémentaire et isoler correctement de l’air extérieur en cas de froid plus important, c’est un must to have !

Les pieds

Ne pas oublier les pieds, une bonne paire de chaussettes peut parfois vous épargner les ennuis ! Là encore, il y a des basiques qui peuvent éviter les problèmes. Personnellement, ce n’est pas aux pieds que j’ai le plus froid en courant. Mais lorsqu’il fait vraiment très froid, une bonne paire de chaussette fait la différence. Les chaussettes X-socks Winter Run sont par exemple très efficaces ! Elles sont en laine mérinos, matière qui n’a plus à faire ses preuves quand il s’agit de courir dans le froid ! Une autre bonne option pour vos pieds lorsque vous avez à courir dans la neige ou dans la gadoue, une paire de chaussure de trail Gore-Tex type Salomon Speedcross GTX est de mise !

Courir en hiver ? Courir dans le froid ? Misez sur l'équipement !

Courir en hiver avec la technique des trois couches

OK vous avez désormais les basiques pour éviter de perdre bêtement votre chaleur corporelle. Mais le reste du corps doit bien-sûr être lui aussi au cœur de votre attention pour pourvoir courir en hiver tout en profitant. Et pour le corps, l’équipement pour courir dans le froid repose sur la technique des trois couches. Pourquoi trois couches et pas deux ? Car avec trois couches, on a deux zones “tampon” entre les couches de vêtements qui vont permettre d’isoler le corps de l’air froid. Ces zones tampons vont contenir de l’air que vous aurez chauffé avec votre effort. Et comme pour les fenêtres, l’air est un des meilleurs isolants qu’il soit. Donc porter trois couches, c’est un peu comme porter une fenêtre triple vitrage sur soi !

Première couche : Vêtement seconde peau

On va ici chercher un vêtement technique moulant pour garder la chaleur au plus prêt du corps. Lorsqu’il fait légèrement froid, on peut opter pour une seconde peau classique, multi-saison comme le t-shirt Kiprun Cardio de Kalenji ou encore les Nike Dri-Fit Knit qu’on retrouve ici.  Lorsque le froid est plus intense, un Craft Be Active ou un Mizuno Breath Thermo sont plus opportuns (modèles femme Craft iciet Mizuno ici).

Seconde couche : Vêtement isolant

Ici, la logique voudrait que je vous indique d’opter pour un vêtement isolant comme la veste Craft, que je porte sur la photo ci-dessus. Je n’en ferai rien. Autant je trouve que l’on peut à peu prêt tous se retrouver dans le choix d’une première couche, autant c’est beaucoup plus complexe pour celles-ci. N’étant pas très frileux, je me contente souvent d’un T-shirt respirant (comme un t-shirt Running Addict) que j’utilise en première couche au Printemps venu. Certains auront plutôt besoin d’une deuxième couche doublée de polaire pour un effet thermique important comme ce Gore Mythos 2.0 (modèle femme ici). Chacun est différent, chaque région a des conditions climatiques différentes, ne cherchons pas à rentrer dans un moule, choisissons ce qui convions le mieux à notre besoin !

Troisième couche : Veste de protection

Pour lutter contre les éléments, si vous ne voulez pas arrêter de courir à la moindre mauvaise journée… Car courir en hiver c’est souvent accompagné de pluie ou de neige, l’idéal est donc d’avoir une veste imperméable. Ces vestes coupent aussi bien du vent donc vous serez protégé de ce côté. C’est souvent un investissement mais clairement lorsqu’on court en hiver on se rend vite compte que c’est rentable pour apprécier courir. Vous pouvez retrouver les vestes que j’ai pu tester ici.

Adaptez votre tenue aux conditions météo !

Courir en hiver ? Courir dans le froid ? Misez sur l'équipement !

Tenue de course : Collant Skins – Chaussures Salomon S-lab Speed – Veste Kiprun Rain

Courir l’hiver, c’est connaître en permanence la météo et prévoir tout revirement de situation… Et aussi se connaître soi même ! Car on est tous différent dans notre réaction face au froid. Certains courent habillés en esquimaux et ont froid… d’autres courent en short tout l’hiver même au québec (si, si je vous assure on en a un comme ça !).

La technique des trois couches que je donne au-dessus est donc à adapter. Faîtes des tests et vous verrez ce qui fonctionne le mieux pour vous. S’il ne fait pas si froid, ne partez pas avec trois couches. Mettez par exemple seulement la première et la deuxième couche. Ou bien la première et la troisième couche s’il pleut ou que c’est venteux.

Les conditions sont terribles ? La technique des trois couches peut-être transformée en ce qu’on appelle la technique de l’oignon. En ajoutant des couches intermédiaires supplémentaires pour isoler encore plus votre corps de l’air extérieur. Un Running Addict n’est jamais à court de solution quand il s’agit d’aller courir hiver ou pas ! ????

 

Et le bas alors ?

Concernant l’équipement pour le bas du corps, je suis assez minimaliste tant que les températures ne sont pas extrêmes. Ce n’est en général pas aux jambes qu’on a le plus froid lorsque l’on court. Mes collants toute saison comme le Skins A400 font également une bonne partie de mes courses en hiver.

Mais lorsque le vent se lève et fait baisser drastiquement le ressenti, j’aime contrer cet effet avec un bon collant windstopper. Avec une matière spécifique sur les cuisses en particulier pour empêcher le vent de traverser le tissu du collant, c’est bien agréable ! Presque toutes les marques en fond, vous trouverez forcément votre bonheur en regardant ici.

Courir en hiver oui, mais bien équipé

Septembre: Les bonnes résolutions

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Débuter la course à pied en quelques conseils

 

Débuter la course à pied, c’est une grande aventure. C’est souvent synonyme de remise en forme, de reprise du sport. Commencer à courir est en effet simple pour le débutant. Courir c’est une liberté dans les horaires et les lieux qui le permettent sont presque illimités. Une bonne paire de running et hop c’est parti pour cette belle aventure qu’est la course à pied ! Quelques conseils s’imposent tout de même pour que débuter la course à pied rime avec plaisir et pas avec difficultéblessure, puis abandon. Car nous sommes tous capables de courir, c’est dans la nature humaine. Mais il faut habituer ou réhabituer notre corps à cet effort violent. Même si courir est naturel, les chocs de chaque foulée sont traumatisant. Il suffit au final de pas grand chose, de respecter quelques fondamentaux. Je vais essayer de résumer ici ce qui pour moi est indispensable à savoir si on veut débuter la course à pied… du bon pied ! Cette page est idéal pour le débutant qui cherche comment bien commencer à courir… Et aussi pour les plus expérimentés qui veulent réviser les bases pour progresser.

Débuter la course à pied doit se faire en douceur

La règle numéro un pour débuter la course à pied, c’est la progressivité. Il ne faut surtout pas brusquer le corps car c’est une machine fragile que l’on peut vite dérégler. Les muscles, les tendons, les articulations, le coeur, les poumons… En fait tout le corps d’un débutant a besoin de temps pour s’adapter aux contraintes de la course à pied. Commencer à courir c’est possible pour tous, mais l’adaptation du corps n’est pas automatique, l’adaptation se fera progressivement, au fur et à mesure de votre pratique.

Bien accompagner son corps dans cette transition, c’est s’assurer de beaux jours en tant que coureur ! Pour certains, commencer à courir peut donc rimer à commencer à marcher pour y aller petit à petit ! Car la marche si elle est effectuée sur un rythme rapide est tout aussi bénéfique que la course. Et puis rien empêche de commencer par marcher pour débuter la course à pied un peu plus tard quand on se sent prêt !

 

Adaptez vos débuts à votre profil !

Difficile de définir un standard de coureur débutant en course à pied… En effet chaque profil est différent. Vous avez déjà couru ou pratiqué un sport de manière régulière mais les contraintes de la vie vous en ont momentanément empêché ? Reprendre la course à pied en pensant pouvoir faire le même volume qu’avant avoir arrêté serait une utopie. Même si vous n’êtes pas officiellement un débutant car il y a un passif, il faut respecter les principes évoqués ici.

Avoir été sportif, c’est tout de même un avantage car le corps à une mémoire et saura se réhabituer plus rapidement à l’effort. Pas besoin d’avoir été sportif de haut niveau, même le fait d’être très actif au quotidien (beaucoup de marche par exemple pour aller au travail, faire les courses ou tout simplement pour se bouger !) aide déjà car la marche est un sport d’endurance légère même si on ne s’en rend pas compte. Êtes-vous en reprise du sport après 10 ans de sédentarité ? Ce n’est pas rédhibitoire, peut-être faudrait-il dans ce cas plutôt débuter par une alternance de marche et de course. Il ne faut surtout pas avoir honte de ça et vouloir à tout prix courir ! Commencez par alterner 30″, 1′ ou 2′ de course (selon votre forme, vous sentirez si le souffle s’accélère très rapidement ou pas) avec de la marche pour faire redescendre le coeur. Petit à petit la marche deviendra de moins en moins nécessaire et vous pourrez simplement courir !

 

De mon point de vue, vouloir produire “le plan d’entraînement du débutant en course à pied” utilisable par tous est impossible. Il n’y a pas un débutant standard mais de multiples profils qu’il faudrait pouvoir analyser avant de fournir un plan d’entraînement, pour que celui-ci soit adapté, individualisé. Courir 2-3 fois par semaine quand on débute me semble toutefois un maximum à ne pas dépasser. Le cap des 30′ de course sans difficulté devrait être l’un des premiers objectifs à vous fixer. Progressivement ! Si votre forme actuelle vous demande de courir seulement 5′ car après c’est trop dur, courez 5′ et utilisez la marche comme votre alliée principale. Vous augmenterez la distance de course par la suite quand ça ira mieux. Pensez à la célèbre fable de La Fontaine : “Rien ne sert de courir, il faut partir à point”, le temps de la course en continu viendra bien assez tôt, pas d’inquiétude. Le plus dur c’est de débuter la course à pied, après tout s’enchaîne assez bien!

 

Débuter la course à pied, oui, mais à quelle allure ?

 

Il n’y a pas que dans le volume d’entraînement que l’on peut être tenter de brûler les étapes lorsqu’on est débutant en course à pied. Se tromper dans l’allure à laquelle on court est un des pièges dans lequel il est facile de tomber si on est pas un minimum guidé. L’entraînement du débutant en course à pied devrait se faire à 100% sur une allure d’endurance fondamentale, le temps que le corps s’adapte aux contraintes qui lui sont imposées. Ce concept est primordial pour tous les coureurs, du débutant au sportif professionnel, tout le monde doit l’appliquer, c’est la base de la progression. Je vous invite à lire l’article sur l’endurance fondamentale pour mieux comprendre quel est ce rythme clé dans l’entraînement du débutant en course à pied et comment bien le pratiquer.

>> Le footing : Courir lentement pour courir vite

Il faut que le corps se renforce pour pouvoir envisager d’aller plus vite. Cela passe aussi par de la préparation physique générale. Abdominaux, Dorsaux, Pompes, Squat… Tout un tas d’exercices qui permettront à vos muscles de mieux encaisser les chocs liés à la course à pied. Ce n’est peut-être pas la priorité numéro un de la première semaine car votre corps sera en adaptation totale à la course mais il faut y venir assez rapidement. Les méthodes de préparation physique sont multiples et souvent efficaces, j’opte de mon côté pour une méthode qui est globale et qui a fait ses preuves : préparation physique de haute intensité. Ces sont idéales car elles renforcent tous les muscles, n’hésitez pas à les utiliser.

Débuter la course à pied c’est dur

 

Un conseil, si vous vous attendez à une partie de plaisir dès les premières foulées, oubliez. Tout coureur expérimenté vous le dira, même après quelques semaines d’arrêt de course seulement, la reprise est difficile. Alors les débuts… Il faudra forcément passer par cette phase où même en footing, vous n’êtes pas à l’aise. Je vous l’ai dit plus haut, pas de honte à utiliser la marche au début ! En étant sérieux sur vos débuts soit en allant courir régulièrement, à la bonne allure et sans brûler les étapes… Vous allez rapidement passer au stade suivant…

En quelques semaines, les adaptations physiques et physiologiques vont commencer à se faire sentir et vous pourrez alors commencer à prendre du plaisir. Le cap des premières semaines est très important. C’est dans cette phase où beaucoup de débutants en course à pied se découragent. Il faut persévérer, le plaisir arrive au final assez vite et on y devient Addict ! En tous cas, je connais énormément de de coureurs ou coureuses qui pensaient détester courir, qui s’y sont mis en se forçant… Et qui n’ont jamais arrêté en se rendant compte qu’ils adoraient ça ensuite ! Alors persévérez et utilise l’article ci-dessous pour vous motiver ! ????

>> Technique pour s’auto-motiver lorsqu’on débute

Quelques astuces pour bien débuter la course à pied

Quand on débute en course à pied, on peut être tenter de ne penser qu’à courir. Et pourtant, la course à pied est un tout qui ne se résume pas qu’à la course en elle même. On l’a vu plus haut la préparation physique générale est importante. La récupération l’est également. Mettre en place des techniques de récupération, c’est maximiser ses chances de progresser en course à pied, d’éviter les blessures… Et rien de compliqué là-dedans en plus. Bien dormir, bien boire, bien manger… Des basiques ! Mais faut-il encore les respecter.

>> 10 conseils pour bien récupérer et mieux progresser

Quelles étapes après mes débuts en course à pied ?

 

Ça y est vous êtes addict ? Débuter la course à pied c’était bien mais vous en voulez plus ? Attention à ne pas brûler les étapes et de bien valider les concepts de base évoqués plus haut avant de vouloir aller plus loin. Si vous pensez être prêt, tout un tas d’options s’offrent à vous désormais ! Je vous conseille d’abord de lire l’article sur “Comprendre l’entraînement” qui va vous montrer comment il faut s’entraîner de manière générale pour progresser. Ensuite allez voir celui sur les objectifs du coureur. Car réfléchir à ses objectifs permet de définir un entraînement adapté à leur réussite et d’avoir une motivation supplémentaire lorsque vous partez courir.

La suite ça peut être de participer à une première compétition ? De suivre un plan d’entraînement pour progresser ? De découvrir l’entraînement fractionné et de faire son premier test VMA ? Je vous explique aussi comment créer votre propre plan d’entraînement ici. Sinon vous pouvez tout simplement de continuer à vous faire plaisir en courant comme bon vous semble ! C’est ça l’intérêt du running, on est libre de choisir sa pratique et il y en a pour tout le monde.

Encore une fois, débuter la course à pied, c’est simple, c’est fair les choses bien pour prendre du plaisir à courir le plus vite possible et avoir un corps en meilleur forme. Je ne vois vraiment pas d’ombre au tableau pour pour ne pas commencer à courir ! Convaincu ? N’hésitez pas à commenter l’article si vous avez une question ou une remarque à propos de cet article, je serai ravi d’y répondre!

REPRISE COURSE A PIEDS: QUELQUES CONSEILS

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Plan entraînement reprise de la course à pied

L’objectif de cette page est de présenter un exemple de programmation de reprise de l’entraînement suite à une interruption de longue durée: pause estivale ou hivernale, arrêt prolongé forcé, graves blessures,.. A chacun ensuite de l’adapter à son propre cas. Ce plan est mis à votre disposition par Gilles Dorval entraineur 3eme degré FFA

Programme théorique du cycle d’adaptation

Ci-dessous la trame générale suivie lors de le reprise par ce coureur habitué à s’entrainer 5 fois par semaine, et rompu au travail de fractionné intensif (VMA).

Voir aussi Tavail d’adaptation

Semaines Seances
S1 Endurance fondamental (60-75%FCM) – 3 séances de 45′ à 1h
S2 Endurance fondamental (60-75%FCM) – 4 séances de 45′ à 1h
S3 Endurance fondamental (60-75%FCM)- 3 séances 45′ à 1h – sortie longue 1h10
S4 4 J de récup. 2 séances -Introduction endurance à 85%FCM dans sortie longue
S5 Introduction séance de PPG – 4 séances – sortie longue 1h10
S6 Introduction séance de VMA – 5 séances – sortie longue 1h15
S7 Semaine de Récupération

Programme semaine 1

Objectifs – reprise en douceur à base de footings lents -3 séances

    kms tps
Lundi      
Mardi Endurance 75%FCM 7,5 45′
Mercredi      
Jeudi Endurance 75%FCM 7,7 45′
Vendredi      
Samedi Endurance 75%FCM 11,1 1h05
Dimanche      

Bilan semaine 
Nombre séances: 3
Kilométrage: 26,3
Temps: 2h36

Pour semaine suivante : aucun probléme particulier . Rien à modifier pour la suite.

Programme semaine 2

Objectif – ajouter une séance par rapport à S1kmstpsLundi1h endurance 75%FCM9,155’Mardi1h endurance 75%FCM10,51h00MercrediJeudi45′ endurance 75%FCM7,340’VendrediSamedi1h endurance 75%FCM10,755’Dimanche

Bilan semaine :
Nombre séances: 4
Kilométrage: 37,6
Temps: 3h31

Pour semaine suivante : aucun probléme particulier . Rien à modifier pour la suite

Programme semaine 3

Objectifs: Augmenter la durée du footing le plus long (la sortie longue) et introduction de l’endurance active(80% à 85%de la FCM) si tout va bien. Maintenir le kilométrage à 40kms. 4 séances. 1

    kms tps
Lundi 45′ endurance 75%FCM 8,7 45′
Mardi      
Mercredi 1h endurance 75%FCM 10,5 59′
Jeudi      
Vendredi 45′ endurance 75%FCM 8,5 45′
Samedi      
Dimanche Sortie longue 1h10 avec 2 x 6′ à 85%FCM R=3′ 12,9 1h10

Bilan semaine 
Nombre séances: 4
Kilométrage: 40,3
Temps: 3h40

Pour semaine suivante : Fin de la premiére partie du cycle d’adaptation. Aucun probléme particulier. Semaine 4 allégée avant de commencer la seconde partie

Programme semaine 4

Objectifs – Semaine de récupération. 3 séances. Sortie longue maintenue car uniquement travail d’endurance les semaines précédentes.

    kms tps
Lundi      
Mardi 45′ endurance 75%FCM 8,4 45′
Mercredi      
Jeudi Sortie longue 1h10 avec 2 x 6′ à 85%FCM R=3′ 11,8 59′
Vendredi 45′ endurance 75%FCM 7,2 40′
Samedi      
Dimanche      

Bilan semaine 
Nombre séances: 3
Kilométrage: 27,4
Temps: 2h27

Pour semaine suivante : Aucun souci. Bonnes sentations sur le travail à 85%. Introduire de la PPG

Programme semaine 5

Objectifs – 4 séances. Sortie longue de 1h10. Introduction de la PPG(Montées de marches). 40kms maxi.

    kms tps
Lundi PPG 30′ à 75%FCM + (4+3)x120 marches. (RIF=redescendre footing-RIS=5′ )+10′ à 70%FCM 9,2 1h03
Mardi 45′ endurance 75%FCM 11,1 59′
Mercredi      
Jeudi 45′ endurance 75%FCM 8,8 45′
Vendredi      
Samedi Sortie longue < 1h10 avec 2 x 10′ à 85%FCM R=3′ 13,5 1h11
Dimanche      

Bilan semaine 
Nombre séances: 4
Kilométrage: 42,6
Temps: 4h01

Pour semaine suivante : Aucun souci. Pas de fatigue supplémentaire suite au travail de PPG. Bonnes sensations sur travail à 85%FCM.

Programme semaine 6

Objectifs – 5 séances. Introduction de la vma.50kms. Préparer l’organisme à une semaine type  »travail de développement fondamental »

    kms tps
Lundi PPG 30′ à 75%FCM + (2×4)x120 marches. (RIF=redescendre footing-RIS=5′ )+10′ à 70%FCM 9,2 1h03
Mardi 60′ endurance 75%FCM 10,9 59′
Mercredi      
Jeudi VMA 20′ à 75%FCM + 2x6x30 »-30 » à 100%VMA RIS=4′ + 10′ à 70%FCM 9,8 51′
Vendredi 45′ endurance 75%FCM 7,8 44′
Samedi      
Dimanche Sortie longue 1h15 avec 12’+8′ à 85%FCM R=3′ 15,4 1h17

Bilan semaine 
Nombre séances: 5
Kilométrage: 53,5
Temps: 4h56

Pour semaine suivante : Fin du cycle d’adaptation. Pas de souci majeur. Petite raideur sur le tendon gauche au reveil suite à la séance de VMA. Etre vigilant lors de la prochaine séance de VMA et ne pas forcer si petite gêne. Profiter de la semaine de récupération pour faire 2 séances d’étirements de 30′. Continuer à mettre de la glace 3 fois par jour sur le tendon, pour prévenir de toute inflammation et risque de blessures

Programme semaine 7

Objectifs- Semaine de récupération avant de commencer la seconde partie du programme : le travail de développement fondamental. Etre trés vigilant au niveau de la sensation de raideur(au lever le matin) au niveau des tendons d’achille

    kms tps
Lundi 45′ endurance 75%FCM 7,6 43′
Mardi      
Mercredi      
Jeudi      
Vendredi      
Samedi 45′ endurance 75%FCM 8,1 43′
Dimanche      

Bilan semaine 
Nombre séances: 2
Kilométrage: 15,7
Temps: 1h36

Pour semaine suivante : Semaine de repos. Trés peu de disponibilité cette semaine pour effectuer un 3eme footing. La petite géne au niveau du tendon n’est plus présente le matin au lever. Rester trés vigilant la semaine qui arrive en ne programmant pas de séance de VMA.

Bilan cycle d’adaptation

Le volume d’entrainement augmente progressivement d’une semaine à l’autre. Pour les semaines S4 et S7, le volume d’entrainement est beaucoup plus faible. Cela correspond aux 2 semaines dites de récupération ou d’assimilation.. Au fil des semaines,la quantité d’entrainement effectuée à des % proches de la FCM évoluent en respectant une notion incontournable: la progressivité

 

DERNIER MOIS AVANT LE MARATHON

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PRÉPA MARATHON : LE DERNIER MOIS EN DIX QUESTIONS

 

Le dernier mois d’une préparation au marathon amène toujours son lot de doutes et d’interrogations. Pour optimiser votre réussite, nous répondons ici à dix questions essentielles.

1 – Pourquoi le dernier mois est une phase importante de ma préparation ?

Le dernier mois de votre préparation se décompose en deux temps. D’abord votre entraînement va atteindre son point culminant. C’est durant les semaines 7 et 8 que le volume est le plus important, avec des sorties longues jusqu’à 2 h 30. Ces deux semaines finalisent votre préparation. Votre organisme sera largement sollicité, il faudra l’amener à s’adapter et à se stabiliser à un nouveau niveau de performance. Les deux dernières semaines du plan (9 et 10) vont amorcer une nécessaire phase d’assimilation. Le volume d’entraînement va diminuer afin de permettre à votre organisme d’assimiler correctement l’ensemble de votre préparation et de vous présenter le jour J en pleine possession de vos moyens.

2 – Quel test simple puis-je faire pour savoir si je suis vraiment dans les temps ?

Durant vos sorties longues, vous validerez la pertinence du choix de votre allure marathon. Pour cela, il faudra respecter certaines conditions :

  • Votre passage à allure marathon se situera en fin de sortie (afin de vous approcher des conditions de fatigue musculaire d’une fin de marathon).
  • Ce test se fera sur un parcours précisément étalonné (piste, parcours mesuré, ou avec un accéléromètre).

Exemple : pour une sortie de 2 h 15, commencez par 1 h 30 en endurance puis 5 km à allure marathon, finissez en endurance.

Cette sortie vous permettra d’analyser vos sensations. Une fatigue musculaire importante, une élévation rapide de votre fréquence cardiaque au-delà de 88 %, voire une impossibilité à suivre le rythme devront vous inciter à revoir à la baisse votre allure marathon pour le jour J.

3 – Si nécessaire, faut-il réajuster ma préparation ?

Si vous avez constaté lors de ce test que votre objectif initial était trop ambitieux, les dernières semaines vous permettront de choisir et de mémoriser une nouvelle allure. Vous aviez par exemple choisi un objectif 3 h 15, soit 4 mn 37 s au kilomètre ; vous pourrez tester une allure supérieure de 10 secondes au kilomètre, soit 4 mn 47 s, pendant votre prochaine sortie à allure marathon. Si les sensations sont au rendez-vous, adoptez cette allure pour vos dernières séances et pour le jour de la course.

4 – La météo a été mauvaise et j’ai raté des séances. Que faire ?

Avec de mauvaises conditions climatiques, il peut être difficile de réaliser vos séances aux allures prévues. Vous pouvez apporter quelques aménagements à vos sorties :

  • Réalisez tous vos entraînements sur des parcours très réguliers afin de réadapter votre foulée à l’effort du marathon.
  • Remplacez les séances au seuil par des séances à allure objectif marathon (3 fois 10 mn ou 3 fois 2 km au seuil deviennent 3 fois 2 km à votre allure objectif).
  • Si vous avez raté des sorties longues, augmentez de 15 mn la durée de tous vos footings en endurance de la semaine (mais conservez la durée initiale de la sortie dominicale).

5 – Peut-on vraiment tirer des enseignements de la course-test ?

Le semi-test doit être envisagé comme un entraînement un peu plus soutenu ; il ne faut pas en tirer des conclusions hâtives. Ne rajoutez pas des kilomètres à votre entraînement si vous n’avez pas réalisé le temps espéré. Votre objectif est dans un mois.

L’idéal est de courir cette course à l’allure prévue pour votre marathon. Vous ferez ainsi une bonne séance de mémorisation. Elle vous permettra aussi de valider votre choix d’allure. Préférez une épreuve sur route mesurée officiellement ; vous bénéficierez de repères fiables pour gérer votre allure. La distance de cette course se situera entre 15 et 25 km. Un 25 km serait l’équivalent d’une sortie longue.

6 – Le pic de ma préparation est prévu en 7e ou 8e semaine. Comment bien le gérer ?

Le pic situé en 7e ou 8e semaine (selon le plan suivi) s’intègre dans une progression régulière du plan et s’appuie sur un solide socle d’entraînement. Durant cette semaine, vous porterez une attention particulière aux points suivants :

  • un sommeil régulier (6 à 8 heures par nuit).
  • une hydratation obligatoire (2,5 litres par jour) même s’il fait froid.
  • 10 mn d’étirements après chaque entraînement.
  • un rodage de votre équipement (chaussettes, chaussures).

Veillez également à avoir une alimentation équilibrée et variée avec des glucides (céréales, riz, pâtes…) aux principaux repas. N’oubliez pas les protéines, elles aideront à la réparation des tissus, les lipides (huiles de première pression à froid, poissons gras..), et les fruits et légumes. Ne tombez pas dans le piège du régime “tout pâtes”. Il ne couvrirait pas tous les besoins de votre organisme et pourrait engendrer des carences.

7 – Si je me sens en superforme, dois-je quand même diminuer mon entraînement lors des deux dernières semaines ?

Quel que soit votre niveau de forme, il est impératif de débuter une phase de régénération deux semaines avant votre marathon. C’est la condition qui vous permettra de bénéficier des acquis de votre préparation. En prolongeant vos entraînements, vous risqueriez de dépasser les capacités d’adaptation de votre organisme, avec une possibilité de blessures. Vous risqueriez aussi de courir votre marathon avec une récupération incomplète. Respectez votre programme et ne cherchez pas à en rajouter (même avec du vélo), vous en ressentirez les bénéfices.

8 – Mais si je diminue le volume de mon entraînement, dois-je aussi en diminuer l’intensité ?

Votre entraînement diminuera en quantité mais les allures resteront identiques. Vos sorties en endurance seront toujours réalisées à 75 % de FCM, mais elles dureront moins longtemps (là où vous faisiez 1 heure, vous ne ferez plus que 45 mn, etc.). Idem pour les séances au seuil : au lieu de répéter 3 fois 10 mn, vous ne ferez plus que 3 fois 6 mn. Vous maintiendrez vos acquis tout en permettant à votre organisme d’assimiler vos semaines d’entraînement.

9 – Et si le dernier mois je m’entraînais à l’heure de la course ?

Réalisez vos séances au moment où vous avez le plus de temps pour courir sans négliger l’échauffement et la récupération (dont les étirements). Accordez-vous une ou deux sorties à l’heure de la course pour prendre conscience des conditions météo possibles et adapter votre tenue pour le jour J.

10 – En cas de petite douleur, que faire ?

Au-delà de 48 heures, des courbatures seraient à prendre au sérieux. Vous réaliserez uniquement vos séances en endurance. Si la douleur ne disparaît pas, optez pour un à deux jours de repos total. Vous pourrez ensuite reprendre par un à deux jours de footings en endurance. Si la douleur a disparu, reprenez le cours de votre programme comme s’il n’y avait pas eu d’interruption. Si elle persiste, consultez vite votre médecin, il vous orientera vers un repos total ou une pratique d’entretien plus douce comme le vélo.